vendredi 3 décembre 2010

a quoi bon.

Nous sommes dimanche, je ne compte plus les jours, j'ai perdu la notion du temps depuis ton départ. A peine une semaine, l'une des plus longues de ma vie et tu sais quoi? Je ne m'exfolie toujours pas de toi, ni de ta douce odeur. J'aimerai pourtant passer au dessus de tout ça, ne plus me faire ce mal en pensant à toi- c'est plus fort que moi. Je ne contrôle plus rien, j'essaie pourtant d'oublier mais la saveur de chaque lèvres embrassées est bien trop différente de la tienne- inégalable douceur, légerté absolue. J'aimerai retrouver cette folie secrète, interdite; pouvoir prendre un simple café avec toi puis en quelques secondes changer de situation. C'est fou ce que ça me manque. J'inhale toutes ces odeurs, tous ces gouts qui ne sont pas les tiens et crois-moi, j'en bave mon amour. J'en bave parce que je m'en veux de toucher à ces autres alors que toi tu es seul- si j'en crois tes beaux mots. Ne m'en veux pas, n'écoute pas ce que les gens à mon propos pourront te dire. Ce serai certainement la pire chose qui pourrait m'arriver- nous arriver. Je noie ma peine dans chacun des verres que je bois, le spleen est bel et bien présent. Je ne contrôle plus aucun de mes faits et gestes dans ces moments, mon esprit n'est plus totalement miens. J'en arrive même à me dégouter d'être ce que je deviens en ton absence; et je me rends compte que tu avais une énorme influence à mon sujet, à m'en retourner le cerveau- à m'en crever le cœur. "Fais pas ci, fais pas ça", je t'obéis chéri, a tes pieds je dépose mes armes, je suis à tes ordres. Ne te soumets pas ma jolie. Il est bien trop tard. Je ne sais toujours pas qui tu es, si tu joue un rôle, c'est donc de l'acteur et non de ta personne en elle-même que je suis tombée raide amoureuse. Quel honte l'amour et ses caprices. Je ne suis pourtant pas une fille à cœur (merde), je ne me reconnais plus. Délivre moi de toi. C'est en revenant sur chacun des mots de mes écrits que je comprends ce qui m'arrive. L'incompréhensible m'a toujours attiré; je ne te comprendrai jamais. Je bois ce dernier verre en ta santé.


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