vendredi 3 décembre 2010

Röyksopp




A comme amour

LH

La lumière s'éteint,a toi de jouer. Il commence par la regarder,comme amoureusement,mais ils savent bien tous deux que ce jeu dans lequel ils se lancent n'a rien de sentimental. Lui décidé et elle anxieuse. A son tour,elle décide de rentrer dans ce jeu,elle craint le pire-elle espère le pire. De caresses en caresses ils se rapprochent,doucement. Lorsqu'il effleure sa jambe,du bout de ses doigts,tout commence. La brutalité de leurs gestes respectifs a remplacé la douceur de leurs regards. C'est violamment qu'il décide de lui ôter ses vêtements,un a un. Elle croit rêver,elle n'en peut plus. Il explore chaque parties de son corp comme s'il était a la quête de quelque chose de bien précis. Elle ne sait pas comment réagir face a tant d'envie. Ils craquent,de toute façon ils se connaissent a peine.Puis tout s'arrête,il part,sans un mot,sans un regard. Rien. Il l'abandonne.

divine idylle

Je sors de cours,ce lycée flamboyant neuf,mon train m'attend. Je te cherche,un peu partout,tu n'es pas la. Je persiste. Je sais que tu es a quelques centaines de kilomètres de moi,et pourtant. Je suis a la quête de ton odeur,je quémende ton regard a chaque coin de rue,ton sourire aussi parfois me manque. Rien n'es plus pareil,tout divague. Je perds mes moyens,tu occupes chaque recoins de mon esprit,c'est bête mais tu me hante. Le soir quand je suis seule,je m'autorise a t'imaginer a mes cotés puis quand le jour parviens a ma fenêtre,c'est la désillusion. J'ai bien peur de l'amour avec toi,de ne plus pouvoir revenir en arrière,je suis prise au piège. Abandonons nous- ensemble. Ce ne sont pas quelques ridicules kilomètres qui nous sépareront de toute façon,dis le moi. Dis moi que peut t'importe,que t'es un homme et que tu n'as pas peur de ça. Parce que moi,j'ai peur. Une erreure nous serait fatal,j'aime pas la fatalité des choses. "Je n'aime que toi,je n'aime que toi". Fais leur comprendre que jamais elles ne t'auront,que ce qui est a moi ne l'est pas qu'a moitié. Tu m'as moi,et notre futur entre tes mains,écoutes moi bien-prends en soins. Je vous aimes tous,vous les hommes,fais en sorte de t'extraire du noyau,de te différencier de tous ceux que j'ai pensé différents,tu es sur la bonne voie. Accroche toi,de tout ton être-je t'en prie,n'abandonne pas en si bon chemin,tu y es presque. Bon courage,mon ange-tu en aura besoin. Le train redémarre,c'est parti. 



a quoi bon.

Nous sommes dimanche, je ne compte plus les jours, j'ai perdu la notion du temps depuis ton départ. A peine une semaine, l'une des plus longues de ma vie et tu sais quoi? Je ne m'exfolie toujours pas de toi, ni de ta douce odeur. J'aimerai pourtant passer au dessus de tout ça, ne plus me faire ce mal en pensant à toi- c'est plus fort que moi. Je ne contrôle plus rien, j'essaie pourtant d'oublier mais la saveur de chaque lèvres embrassées est bien trop différente de la tienne- inégalable douceur, légerté absolue. J'aimerai retrouver cette folie secrète, interdite; pouvoir prendre un simple café avec toi puis en quelques secondes changer de situation. C'est fou ce que ça me manque. J'inhale toutes ces odeurs, tous ces gouts qui ne sont pas les tiens et crois-moi, j'en bave mon amour. J'en bave parce que je m'en veux de toucher à ces autres alors que toi tu es seul- si j'en crois tes beaux mots. Ne m'en veux pas, n'écoute pas ce que les gens à mon propos pourront te dire. Ce serai certainement la pire chose qui pourrait m'arriver- nous arriver. Je noie ma peine dans chacun des verres que je bois, le spleen est bel et bien présent. Je ne contrôle plus aucun de mes faits et gestes dans ces moments, mon esprit n'est plus totalement miens. J'en arrive même à me dégouter d'être ce que je deviens en ton absence; et je me rends compte que tu avais une énorme influence à mon sujet, à m'en retourner le cerveau- à m'en crever le cœur. "Fais pas ci, fais pas ça", je t'obéis chéri, a tes pieds je dépose mes armes, je suis à tes ordres. Ne te soumets pas ma jolie. Il est bien trop tard. Je ne sais toujours pas qui tu es, si tu joue un rôle, c'est donc de l'acteur et non de ta personne en elle-même que je suis tombée raide amoureuse. Quel honte l'amour et ses caprices. Je ne suis pourtant pas une fille à cœur (merde), je ne me reconnais plus. Délivre moi de toi. C'est en revenant sur chacun des mots de mes écrits que je comprends ce qui m'arrive. L'incompréhensible m'a toujours attiré; je ne te comprendrai jamais. Je bois ce dernier verre en ta santé.


Et toi tu jouis.

Ce jour la tu lui a avoué.
Depuis des lustres elle l'attendait, elle t'attendait. C'est désormais plus clair, même si le clair des jours elle ne le voit plus. Tu l'a lâchement abandonné au bord de la route. Seule et sans aucune raison de survis. A l'écouter, c'était pourtant grand. Ce sont tes mains, ta peau qu'elle désirait tant, la sensation de ton corp frémissant d'un plaisir a deux- notre plaisir. Tu t'eloignes peu à peu, et elle, elle se perd, au fil du temps.Tu n'es plus là, vos nuits, vos baisers exquis ont disparus. Il ne te reste que son amour, tandis que le tiens n'a jamais été présent. Tu te persuade d'y croire, tu espères qu'elle restera là, envers et contre tous, que son amour perceverera et que tu pourra encore t'echaper de ton coté. Mais tu es bien conscient que ce qu'elle t'apporte égale amplement le plaisir que tu prends ailleurs, à gauche- à droite.Tout ce que tu veux c'est les voir se dénuder, t'arracher violament tes vêtements un part un et te bouffer les lèvres. Ça crève les yeux. Alors elle se prête au jeu et frissone avec toi, vos deux corps n'en forment plus qu'un, tu es heureux. Tu es heureux de voir qu'elle te suis, dans tes excès, à coup d'épiderme- tes folies.Tu as trop bu, elle ne te reconnait plus. Les battements de vos cœurs sont irréguliers, elle te perd de vue, te voit t'evader au loin dans cet autre monde qui n'est pas le sien. Alors elle rentre, c'est plus simple de se faire mal seule, a l'abris des regards. Elle l'aspire de ses narines, une fois, deux fois, une fois de plus, une fois de trop.. Ses mains ne s'evaderons plus, tout éclate. Elle est dans son monde, c'est à son tour, tu ressent cette douleur qu'elle à surmontée auparavant. Tu ne comprends plus. Elle est heureuse.Heureuse d'être seule, de songer à ton retour. Elle voit des nuages, de fumée et d'amour. Ce n'est pas réel, tu en est incapable de toute façon. D'aimer, et encore moins, d'être aimé. Elle t'en veut -je t'en veut. Elle t'enverai en enfer si elle le pouvait, mais elle est depourvue de tous ses moyens, sans toi.C'est l'heure de la remise en question, tout s'assombri pour toi- mon amour. C'est le retournement de situation, le baiseur baisé. Elle s'enfuit avec un autre, mais elle t'aime tu sais. Avec autant de force que tu oses lui mentir. Ce fut un malheureux secret, pendant ces quelques mois d'inégalable jouissance. 

Reviens lui, reviens moi. Je t'en prie. C'est tellement mieux de partager le plaisir à deux, à nous.

"Anachronique candeur, politique de l'attrape-cœurs"




"Regarde-là, une fois avec elle tu ne sera rien. Regarde moi bien"

C'est la toute première fois que j'use mes précieux petits doigts pour un être du sexe opposé. Mettons nous d'accords, c'est certainement la dernière fois, je tenterai donc de vous en laisser un joyeux souvenir.
Non pas que je pense qu'il soit celui qui pleurera lors de mes dernières minutes, mais tout de même, je pense qu'il mérite bien ça. Il est beau, je crois bien qu'il est le plus beau de tous. Puis il est plutôt gentil, il est attentionné, tellement. Il a les plus jolies mains du monde et la peau la plus lisse. J'aimerai bien qu'il m'aime, ce serai beau. Mais il ne sait pas, il fait son possible pourtant, à s'en arraché le cœur, je sais que s'il savait aimé, il m'aimerai. Nous ne parlons donc pas d'amour, mais c'est plutôt fort pourtant. Je m'emmêle les pinceaux, il m'est impossible de vous le décrire totalement, il est un peu « trop ». Je ne sais pas ce qui me manquera le plus, peut être nos moments interdis, ceux dont personne ne se doute. Ou peut être pas, peut être que ce qui me manquera ce sera le simple fait d'être avec lui, rien que présente à ses cotées, enfin je ne sais pas, on verra bien. J'ai peur de la vie seule, sans lui. Puis je n'en trouverai pas de deuxième comme lui. Notre relation est un doux secret, je n'en parlerai qu'ici. J'aimerai assez qu'il tombe dessus, qu'il tombe sur le cul. Peut être arriverai-je à lui faire découvrir un petit sourire, ce serai jouissif. Il est tellement beau quand il sourit, vous ne vous doutez pas une seule seconde. Je ne voudrai pas en rajouter des tonnes, je pense donc, simplement, que je touche le bonheur et croyez moi, c'est plutôt pas mal. Rien ne va plus, je sais que pour lui c'est simple cette situation, c'est peut etre meme drole. Enfaite vous savez quoi? ça me gonfle, je voudrai que tout soit normal, mais non, c'est surement ça qui nous rend différent. Passons les détails, je ne demande rien d'énorme, juste un peu d'affection, d'amour.